Fermeture de Coco : les internautes à la recherche d'un remplaçant

Depuis la fermeture de Coco, de nombreux internautes cherchent des alternatives pour continuer de faire des rencontres. Attention à ne pas choisir n'importe quelle alternative, car certaines ne sont pas sans danger...
C'est un coup dur pour les internautes : Coco se traînait une triste réputation. En effet, nombre de ses salons étaient spécialisés dans les contenus sexuels ou illégaux – trafic de drogue, prostitution de mineurs, prédation sexuelle, contenu pédophile, etc. Le site a été impliqué dans pas moins de 23 051 procédures judiciaires entre le 1er janvier 2021 et le 7 mai 2024. En , 480 victimes ont été recensées. Reste que de nombreux internautes sont déjà à la recherche d'un remplaçant.
Fermeture de Coco : quelles alternatives ?
Ces derniers jours, la recherche "coco chat alternative" a explosé sur les moteurs de recherche et sur les forums – dont celui de Comment ça marche. Les internautes cherchent une alternative vers laquelle se tourner. D'autant plus que Omegle, qui propose un principe similaire – et qui était tout autant problématique –, a également fermé ses portes en novembre dernier (voir notre article). Il existe bien des sites qui reprennent le même fonctionnement, comme tchatche.com, chaat.fr et net-tchat.info, mais il n'y a pas beaucoup de monde dessus et leur fonctionnement n'est pas optimal.
Et https://t.co/13GzAsopSw vient de tomber à son tour (erreur 403 = action en urgence pour rendre inaccessible, soit par éditeur, soit par hébergeur qui ne sait pas trop faire du 451). pic.twitter.com/IsCFjEjW0j
— Alec Archambault (@AlexArchambault) June 26, 2024
Certains n'ont pas hésité à sauter sur l'occasion pour escroquer ces âmes en perdition. Dans une publication sur X (ex-Twitter), l'avocat numérique Alexandre Archambault met en garde contre une multiplication des copies de la plateforme. Certaines d'entre elles reprennent "à l'identique présentation et intitulé", prévient-il. Leur but : "obtenir des données personnelles en vue de faire chanter" de potentielles victimes. Si la plupart sont rapidement bloquées, la menace est réelle. Attention donc à ne pas s'inscrire sur n'importe quoi !
Pour le moment, personne ne semble donc remplacer Coco, et c'est peut-être mieux comme ça. Cette plateforme était un bastion de l'anonymat mal géré, un lieu où les règles étaient ignorées, faisant des milliers de victimes. C'est peut-être une page de l'histoire d'Internet que nous ne devrions plus jamais chercher à réécrire...